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L’opinion publique au Mali dans toutes les composantes s’attendait de l’opposition politique une concession, celle d’aller sur le terrain à cette veille du scrutin présidentiel de convaincre afin d’obtenir plus de suffrage exprimé à sa faveur quelque soit le candidat de l’opposition. Mais très curieusement, elle s’en va en rang dispersée !

Comparativement à l’échec du régime en place, elle devrait mettre en valeur l’unité comme pièce d’échange contre le départ du pouvoir qu’elle ne cesse de prononcer à l’endroit du président sortant, Ibrahim Boubacar Keita et candidat à sa succession. Mais hélas, les acteurs du mouvement de gauche ont opté pour distraire les maliens, comme nous atteste la marche du vendredi, 8 juin dernier.

Ils semblent montrer toute  leur incohérence face aux populations dans la nécessité d’une alternance politique  absolue à la tête du pays, avec tous les arguments de mieux faire que lui. Par contre Bamako vibre ces dernières semaines au rythme des tensions de trop, s’il en a besoin ?

Les tensions ne cessent  de raviver à la veille du scrutin présidentiel d’une part, a révélé l’opposition irresponsable en l’absence d’une sérieuse offre politique avec laquelle elle prétend diriger le pays qu’elle jette aux pâturages.

Cette  marche interdite par le pouvoir en place, le 2 juin dernier, mais avortée par une violente réponse à sa résistance. Alors au préalable des élections, raviver les tensions au Mali, les gouttes d’eau déborderont les vases. Les populations qui s’attendent de ceux qui ont pour ambition de briguer la succession du président de la république sortant, de proposer une offre politique mais c’est plutôt sur le terrain, qu’on assiste les attaques personnelles du président de la république, une institution qui, son manquement serait une violation également de la constitution qui lui respecte dans toute sa dimension en référence de certains propos rapportés par l’opposition dans son obsession.

Abdoulaye Adama Diarra

Source: LE FORUM