Aboubacar Magassouba, secrétaire général de la section jeunesse du RPM de la commune IV:« Je n’ai jamais eu l’intention de démissionner du parti »
Dans un entretien qu’il a bien voulu nous accorder au siège du Rassemblement pour le Mali (RPM) de la commune IV sis à Lafiabougou, Aboubacar Magassouba a apporté un démenti formel à sa supposée démission du parti. Il est le candidat retenu du parti des Tisserands pour les législatives de mars et d’avril 2020. Il a clarifié plusieurs zones d’ombre sur les manœuvres visant à déstabiliser le parti présidentiel à Sibiribougou dans la même commune.
Comme on peut constater le parti présidentiel partout dans le monde se fonctionne au rythme des dissensions et des agitations politiques surtout à l’approche des échéances électorales. Le Rassemblement pour le Mali ne fait pas exception à cette règle. La section de la commune IV du district de Bamako du parti des tisserands au cœur des rumeurs les plus folles du monde.
Le mois dernier, les rumeurs circulaient que le processus de la mise en place des instances locales du parti à Sibiribougou, un sous-secteur de Sébénikoro, quartier résidentiel du tisserand en chef, Ibrahim Boubacar Kéita, Président de la république du Mali a connu des irrégularités.
Selon les mêmes rumeurs, Aboubacar Magassouba, secrétaire général de la section jeunesse de la commune IV et non moins secrétaire chargé des questions financières du bureau exécutif national du RPM serait à la base de ces irrégularités en imposant ses proches ou ses binômes à la tête de ces instances locales.
Approché par nos soins, Magassouba réfute ces accusations qui sont sans fondement. Fausses, rétorque-t-il. Il dément toute implication dans la mise en place d’aucune instance quelconque depuis la création du RPM jusqu’à nos jours. Car, dit-il, fondateur du RPM depuis 2000, il n’osera d’entreprendre aucun acte maladroit ayant la vertu de déstabiliser cette belle formation politique. « En ce qui concerne ma démission du RPM, je suis étonné, voire dépassé d’apprendre des informations mensongères sur ma vie politique surtout à la veille des élections législatives. D’ailleurs, je suis le candidat retenu en lice du RPM en commune IV pour les législatives prochaines. C’est pour dire sans ambages que je n’ai jamais eu l’intention de démissionner du RPM », a déclaré notre interlocuteur. Pour lui, ces rumeurs proviennent des individus mal intentionnés qui visent à déstabiliser le parti pour des raisons politiques.
Selon Magassouba, c’est d’ailleurs dans la commune IV que le RPM se porte bien comme un charme. « A Sébénikoro et dans les autres quartiers, mon parti n’a aucun problème et les militants s’entendent comme les abeilles dans la ruche », a martelé le patron de la jeunesse RPM en commune IV sur un ton de fierté. Aucune circonstance, a-t-il ajouté, ne pourra créer de la fissure au sein de son parti en commune IV.
S’agissant de l’alliance du RPM avec la fille de l’ancien président, Dioncounda Traoré retenue sur la liste du parti des abeilles l’Adema pour les législatives prochaines, selon les sources officielles qu’elle a désisté. Magassouba dira que ce choix est salutaire et stratégique et qu’avec la bénédiction et le soutien de ses camardes de lutte et les électeurs de sa circonscription électorale qui font leur fierté, ils pourront relever les défis nombreux dont les attentes majeures de leurs populations. Il a également profité de notre compagnie pour parler brièvement de son projet de société s’il sera élu comme député. Pour lui, dès qu’il sera élu député dans la commune IV, il s’attaquera au chômage qui constitue à ses dires un ennemi juré de la jeunesse. A ses dires ses premiers chantiers seront consacrés à la promotion des associations faitières des femmes de la commune IV pour promouvoir et consolider la couche féminine. « Je m’investirai aussi à promouvoir la santé et l’éducation qui sont les socles voire l’ossature de tout développement durable », a-t-il rassuré.
Pour terminer son intervention, il a remercié et renoué sa confiance aux électeurs de la commune IV avant de les exhorter à lui accorder leur confiance lors des élections législatives prévues pour les mois de Mars et d’Avril 2020.
Sayon Sangaré
Source:La RELANCE
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