Un gros pavé dans la marre de l’insécurité à Bamako: L’assassinat sauvage de l’imam Abdoul Aziz Yatabaré !
Le Mali sombre dans un cycle de violence continue. Le nord du pays vit sous la coupe des groupes rebelles, des terroristes et des narcotrafiquants, le centre plongé dans une guerre civile rampante. Comme si cela ne suffisait pas, c’est la capitale qui est, à preuve, gagnée par une recrudescence des assassinats. Ainsi, le samedi 19 janvier 2019, l’imam Abdoul Aziz Yatabaré, vice-président du Haut Conseil islamique (HCIM), a été tué d’une multitude de coups de couteau par le nommé Moussa Guindo. Le tueur, qui s’est ensuite rendu à la police, est décrit comme un débile mental.
Ce qui ne convainc pas les spécialistes dans la mesure où il a mûri son plan criminel avant de l’exécuter froidement puis de sauver sa tête en se rendant de lui-même aux policiers du 3ème arrondissement de Bamako. Un fou prépare-t-il des plans ? A-t-il peur de mourir ? Ce qui étonne davantage de la part du présumé fou, ce qu’il ait justifié son acte par un mensonge gros comme une montagne.
Selon lui, l’imam défunt aurait chargé un groupe de malfrats de l’éliminer au motif qu’il serait un homosexuel. Des allégations jusqu’ici qui n’ont été confirmées par personne.
G Haidara
Source: Plume
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