Les attaques contre les forces armées maliennes et les militaires se multiplient dans le nord du Mali. Après la mort de deux casques bleus tchadiens et d’un civil ce lundi, 03 octobre à Aguelhok  dans le nord-est de Kidal, des assaillants ont attaqué le lendemain mardi 4 octobre un convoi officiel, tuant un militaire malien.

Selon les sources locales ce mardi 4 octobre dernier, une escorte sécurisant un convoi d’officiels maliens a été attaquée par des hommes armés au nord-ouest de Tombouctou. Un militaire de l’armée régulière a été tué et un civil blessé a été transporté dans une structure sanitaire de la localité de Goundam. Selon ses explications, les assaillants semblaient être bien informés sur l’itinéraire du convoi attaqué. Au nord-est du pays, dans la localité d’Aguelhok, ce même jour le mardi, un casque bleu de nationalité tchadienne est décédé des suites de ses blessures. La veille, il se trouvait  dans un véhicule onusien qui a sauté sur une mine. Un premier soldat tchadien de la mission onusienne au Mali, avait été tué sur le coup. Le même jour, un civil a trouvé la mort près de la localité d’Aguelhok après avoir marché sur une mine.  Selon les sources, aucune de ces attaques n’a été revendiquée, mais les groupes armés radicaux, comme Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Ansar Dine sont soupçonnés d’être auteurs de ces attaques. Notre source rappelle que lors des occupations du nord le MNLA a miné presque toutes les régions du nord qu’il passait et certainement qu’elles n’ont pas été toutes extraits et demeurent aujourd’hui, une source d’insécurité chronique qu’on soit à pieds ou dans un engin, explique- t- il.  Selon des sources jointes par nos soins estiment « qu’il faudrait revoir de fond la carte sécuritaire du territoire malien pour faire face à la multiplication de ces attaques ».

Sanchy Doumbia                                                 

Source: LE FORUM