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Ils sont deux ministres dans le gouvernement sur la sellette actuellement. L’opinion émet le doute sur leurs compétences à obtenir des résultats à la satisfaction des populations. Pour l’opinion publique, ils ont franchi le seuil de la tolérance pour leur maintien dans le gouvernement. Il s’agit du ministre de la sécurité et de la protection civile, Général Salif Traoré et son collègue de l’Education Nationale, Dr Abinou Témé. L’on avait cru que ce professeur allait mettre son poids dans la balance pour faire face aux problèmes auxquels fait face son département. Hélas, les derniers événements ont renforcé le doute. Car, le Premier ministre a lui porté secours dans la gestion des affaires relevant de son département.

Le général Traoré fait le médecin après la mort en initiant des opérations coups de poing pour frapper dans le nid des bandits et autres malfaiteurs. Faux, rétorque l’entourage du ministre de la sécurité et de la protection civile qui n’hésite pas à évoquer la sueur sous la pluie en faisant allusion aux multiples efforts pour assurer la protection des personnes et leurs biens. Les détracteurs du ministre Salif Traoré signent et persistent qu’il n’est pas capable de donner un meilleur résultat ou du moins satisfaire les attentes des populations qui ont besoin d’être rassurées en ces temps d’incertitudes.

Le premier responsable du ministère de l’éducation nationale en perte de vitesse semblerait être en déphasage avec les réalités à cause du grand remous qui secoue le monde scolaire. Il peine à désamorcer les crises revendicatrices qui risqueront bientôt prendre leur vitesse de croisière avec l’annonce d’un nouvel dépôt de préavis de grève pour 312 heures du 13 février au 1^er  mars prochain après déjà de deux semaines d’arrêt de travail.

La nécessité d’un remaniement s’impose  et épargnera difficilement le départ de ces deux fusibles qui, jusqu’ici, n’arrivent à apporter la solution à la crise à leur niveau, chacun  pour celle qui concerne son département.

A D

Source:FORUM