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Le Mali n’est pas à ses premières épreuves avec Paris. Avant  Soumeylou Boubèye Maiga a connu plusieurs cas qui illustrent le chantage de ce pays. Décidemment la prouesse de SBM ne laisse plus indifférente, mais à chaque fois qu’il suffirait de nous appuyer davantage  sur les efforts permettant à notre pays de recouvrer la tranquillité malgré le péril sécuritaire qui prévaut au quotidien, c’est le moment choisi pour distraire les autorités.

Elle nous distrait car il faut nous diviser. C’est à ce seul prix qu’il réussisse son pari, semble-t-on le constater régulièrement depuis l’éclatement de cette crise que notre pays connait.

Sur l’assassinat des confrères français à Kidal où Hollande a quitté l’Elysée sans jamais éclaircir l’opinion encore moins en France où les parents des victimes exigent que toute la lumière soit faite sur cette affaire, aucune voile n’a été levée sur une possible implication des Maliens qu’on imagine ne pourra être à la base de cet assassinat à l’exception des complices terroristes au nord du Mali jusqu’ici ce jour à la recherche de bouc émissaire.

Et c’est au Mali qu’il faut rechercher d’où le nom du premier ministre pour exercer un chantage qui a montré ses limites. Personne n’est encore  dupe. Car la recherche de bouc émissaire nous conduit à une division profonde, un piège que chaque malienne et malien devrait éviter.

Cette affaire serait classée dans les secrets d’Etat et certainement que les confrères assassinés détenaient des informations qui mettront en cause la France là où la raison d’Etat prime toujours.

S.Landouré

Source:FORUM